Des chercheurs de l'université de Californie (San Francisco) ont découvert que les circuits neuronaux chargés de recevoir et d'interpréter les sons ne se développent pas de la même manière chez des rats élevés dans un environnement bruyant et d'autres élevés dans le calme.

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    Image de neurones de l'encéphale qui compte de l'ordre de 100 milliards de neurones. On voit une sorte de réseau câblé constitué par les neurones et leurs prolongements, axones et dendrites.Crédits : INSERM

    Image de neurones de l'encéphale qui compte de l'ordre de 100 milliards de neurones. On voit une sorte de réseau câblé constitué par les neurones et leurs prolongements, axones et dendrites.Crédits : INSERM

    Au cours de l'expérience réalisée, il a ainsi fallu trois à quatre fois plus de temps aux premiers pour atteindre le même niveau de développement auditif que les seconds.

    Ce retard dans l'organisation cérébrale interviendrait au cours d'une période critique de deux à trois semaines après la naissance des rongeursrongeurs.

    Selon les auteurs de l'étude, parue dans la revue Science, "ces résultats suggèrent qu'un environnement bruyant, qui constitue couramment le milieu dans lequel grandissent les enfants, pourrait contribuer à des retards dans le développement de l'audition ou du langage" ; même si, au final, ces retards seront rattrapés.