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Dépendance à la cigarette dès la vie foetale ?
Par rapport aux autres, des rats exposés à la nicotine pendant la vie fœtale présentent clairement un déficit du nombre de cellules dans certaines régions du cerveau essentielles aux processus d'apprentissage et de renforcement. Permanentes, ces pertes cellulaires vont de pair avec une baisse d'activité cérébrale.
Ces observations pourraient expliquer ce qui se passe chez les humains : les adolescents qui ont été exposés à la nicotine dans le ventre de leur mère seraient enclins à fumer pour compenser cette baisse d'activité de leur cerveau.
L'étude confirme que lorsque les rats déjà exposés à la nicotine par leur mère y sont de nouveau soumis à l'adolescence, l'effet de la droguedrogue est moins marqué : la nicotine provoque une activité cholinergiquecholinergique moins élevée que chez les témoins, comme si leur cerveau y était déjà accoutumé.
Par contre, lors du sevragesevrage de nicotine, ils souffrent d'une diminution d'activité cholinergique plus sévère. Là encore, la sensation de manque serait plus forte que chez les individus non exposés.