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C'est ce qu'ont conclu des chercheurs de l'Université Old Dominion à Norfolk (Virginie) après avoir remarqué la couleurcouleur laiteuse inhabituelle du sang de certaines d'entre elles ainsi que d'autres symptômes comme une perte d'appétit, l'incapacité à muer et une léthargie apparente.
Beaucoup reste encore à découvrir sur cet agent pathogène : son origine (liée ou non à la pollution des eaux), la raison pour laquelle les plus jeunes crustacéscrustacés sont les plus touchés et la part de responsabilité de la maladie dans les mauvaises pêchespêches enregistrées depuis quelques temps.
En 2000, la saisonsaison de pêche dans la région avait permis de rapporter près de 2700 tonnes de langoustes ; en 2002, ce chiffre était tombé à 1300 tonnes, d'où une certaine crainte pour l'économie locale.
Pour l'instant, le virus semble limité aux langoustes du type Panulirus argus et, même si la possibilité d'une contamination d'autres espècesespèces de crustacés ou de poissonspoissons n'est pas à écarter, les scientifiques ne sont pas trop inquiets, notamment pour le célèbre homard américain qui n'a géographiquement que peu de contacts avec ses cousines.
Par ailleurs, l'hypothèse d'un transfert du virus à l'homme reste peu probable ; les Centers for Disease ControlCenters for Disease Control ont toutefois été avertis, par simple
précaution.