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Crédits : Greenpeace
L'an prochain, les chasseurs de baleines norvégiens, qui n'ont pas réussi à remplir leur quota lors de la dernière saisonsaison, pourront capturer 797 petits rorqualsrorquals (Balaenoptera acutorostrata) contre 670 prises autorisées en 2004. Il s'agit du plus gros quota accordé depuis la reprise de la chasse à la baleine en 1993. Affirmant que la population de petits rorquals n'est pas menacée, la Norvège est le seul pays au monde à autoriser la chasse commerciale à la baleine. Le pays scandinave défie ainsi un moratoiremoratoire international décidé par la Commission baleinière internationale (CBI) et appliqué depuis 1986. La Norvège estime ne pas être liée à ce moratoire après avoir déposé une clause de réserves lors de la négociation du texte.
Le Japon et l'Islande autorisent eux aussi une chasse limitée du cétacé, officiellement pour des raisons scientifiques, en exploitant une faille du moratoire. Le Japon s'est même permis d'acheter les voix de quelques pays en voie de développement à cette occasion.
Toutefois, la chasse commerciale n'est pas l'unique facteur qui menace les baleines. La détérioration de l'environnement est aussi en cause. Dans une nouvelle étude intitulée "Whales in a Degraded Ocean" (Les baleines dans un environnement dégradé), Greenpeace passe en revue les conséquences environnementales liées aux changements climatiqueschangements climatiques, à l'appauvrissement de la couche d'ozonecouche d'ozone, à la pollution chimiquepollution chimique et sonore et à la surpêchesurpêche des grands mammifèresmammifères marins.