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BAV1, comme on l'a baptisée, a été repérée au sein d'échantillons de terre prélevés dans les profondeurs d'une décharge toxique du Michigan.
Première du genre, cette bactérie agit sur le dichloroéthylène et le chlorure de vinylevinyle et les convertit en simples éthylèneéthylène et sels inorganiques.
Le possible emploi de BVA1 comme dépolluant a déjà été testé avec succès par le chercheur américain sur le site même de sa découverte.
L'organisme présente en effet toutes les qualités requises : il est inoffensif pour l'homme, même à grande concentration, survit en anaérobie (absence d'oxygène) et dépérit lorsque disparaît sa "nourriture".
Jusqu'à présent, le moyen le plus utilisé pour se débarrasser du chlorure de vinyle consistait à pomper les eaux souterraines contaminées et à les vaporiser dans l'airair afin que le produit se désagrège de lui-même.
Le chlorure de vinyle constitue, selon l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA), le polluant chimique industriel le plus courant ; volatile en surface, il peut demeurer des centaines d'années en sous-sol et provoquer, après une brève exposition, vertiges, somnolence ou maux de tête.
Il est également répertorié comme substance cancérigène pour l'homme.