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Ses performances, et le fonctionnement de son cerveau en activité, ont été examinés par différents chercheurs, notamment Mauro Pesenti, de l'université de Louvain (BE). Rüdiger, pourtant, déclarait n'avoir jamais particulièrement brillé à l'école et ne s'être intéressé aux maths qu'à l'âge de 20 ans en vue d'un concours télévisé. Il mémorisa alors intensivement des chiffres et des processus de calculs.
Des études TEP (tomographietomographie par émissionémission de positon), réalisées par les chercheurs en comparant son activité mathématique à celle de volontaires "normaux", ont montré des similitudes entre leurs activités cervicales (implication de la mémoire de travailmémoire de travail à court terme visuo-spatiale), mais également des différences (utilisation de stratégies cognitives, permettant de dépasser les limites de la mémoire à court terme, chez Rüdiger Gamm). Pour Brian Butterworth, professeur de neuropsychologie cognitive à l'University College (Londres), l'aisance de Rüdiger repose sur le fait qu'il passe aisément d'une mémoire à l'autre, mais "s'il est aussi exceptionnel dans ce qu'il fait, c'est simplement parce que le reste d'entre nous ne se donne pas la peine d'apprendre
."