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Alerte sur la santé des enfants dans le monde
Plus de 60 % de ces décès pourraient être évités en contrant les problèmes de malnutrition et de manque d'hygiène ainsi qu'en rendant accessibles les traitements de base des maladies respiratoires, telles que la pneumonie, et de la diarrhée notamment, déclare Jennifer Bryce, spécialiste de santé des enfants à l'Organisation Mondiale de la SantéOrganisation Mondiale de la Santé (Genève, Suisse). Bryce a coordonné les recherches ayant permis d'obtenir la première analyse d'ensemble des données sur la survie des enfants sur une période de deux décennies.
Cette étude met en lumièrelumière une tendance générale à la dégradation. Alors que la mortalité post-infantile (mortalité de un à quatre ans) au niveau mondial décroissait de 2,5 % chaque année entre 1960 et 1990, la baisse connaissait un ralentissement entre 1990 et 2001, période durant laquelle elle était de 1,1 % par an. Ce phénomène ne va pas dans le sens de la résolutionrésolution de l'ONU, adoptée en 2000, faisant de la réduction de 60 % de la mortalité post-infantile à l'horizon 2015, un de ses huit Buts de Développement du Millénium. La communauté internationale doit trouver 7,5 milliards de dollars par an, conclut l'étude. Cette somme permettra de vacciner contre la rougeole et la diphtérie notamment, de traiter les maladies comme la diarrhée, la pneumonie et le paludismepaludisme, d'améliorer la nutrition et d'édifier des barrières face au VIHVIH.