Les scientifiques ont développé une micropuce qui peut mesurer en temps réel le niveau de stress en quantifiant les hormones présentes dans une goutte de sang.
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Le cortisol intervient dans la gestion du stress par l'organisme, dans la réaction et l'adaptation au danger notamment. Ensemble avec les autres hormones du stress, il participe à de nombreuses facettes de notre santé, et surtout, le sommeil. Des niveaux trop hauts réduisent la qualité de celui-ci, résultant en un niveau de stress plus élevé et donc un risque accru de crises de panique, de crises cardiaquescrises cardiaques et autres problèmes de santé.
Actuellement, mesurer le taux de cortisol nécessite des processus de laboratoire très coûteux et fastidieux. Durant leur étude, dont les résultats ont été publiés dans Science Advances, les chercheurs dirigés par l'Université de Rutgers (New Jersey, États-Unis) ont cherché à trouver une façon de surveiller les niveaux de cortisol dans la vie de tous les jours et pour permettre aux patients de recevoir des traitements à temps.
La fabrication de capteurs hypersensibles
Les scientifiques ont eu recours aux mêmes technologies que celles utilisées pour fabriquer les puces d'ordinateursordinateurs, et ont créé des capteurscapteurs plus fins qu’un cheveu humain, capables de détecter des biomolécules à de très basses concentrations. Avec ce type de procédé, les patients peuvent surveiller leurs niveaux hormonaux et contrôler des pathologies comme l’inflammation chronique ou le stress plus efficacement et à un moindre coût.
Quel avenir pour cette invention ?
Cette technologie a le potentiel pour permettre des analyses de cortisol provenant d'autres fluides que le sang, comme par exemple l’urine ou la salivesalive, qui simplifieraient encore plus la tâche puisque ce sont des procédure non-invasives, ne nécessitant pas de piqûre. La nécessité d'utiliser des instruments volumineux est éliminée, et peut-être qu'il sera bientôt possible de surveiller son état grâce à une petite machine portée au poignet.