Par rapport à 2021, des pays supplémentaires sont concernés par la pandémie de choléra en 2022. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) explique les raisons de cette accélération du nombre de cas notifiés.
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L'OMS vient de publier des nouveaux chiffres sur la septième pandémie de choléra. D'après son relevé épidémiologique, on assiste à un doublement du nombre de cas notifiés à l'échelle mondiale en 2022 par rapport à l'année précédente (près de 472 700 cas contre 223 400). Le nombre de pays ayant signalé des cas a aussi augmenté : 44 en 2022 (dont le Liban et la Syrie) contre 35 en 2021. L'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé (OMS) ajoute que les flambées épidémiques ont été de grande ampleur, sept pays ayant chacun signalé plus de 10 000 cas confirmés.
D'après le Monde, les diagnostics variables entre les pays pourraient toutefois fausser les résultats chiffrés. Mais outre les valeurs absolues, « ce qui est extrêmement alarmant, c'est la tendance, a déclaré Philippe Barboza, chef d'équipe de l'OMS pour le choléra et les maladies diarrhéiques épidémiques. Le nombre absolu de décès avait baissé pendant une dizaine d'années, avant une réaugmentation importante en 2021. Cette hausse se prolonge et ce sera pire en 2023 ».
Le rôle du dérèglement climatique
Le choléra est une infection intestinale aiguë transmise par les aliments et l'eau contaminés par des matièresmatières fécales qui contiennent la bactérie Vibrio cholerae. Cette maladie est donc très liée à l'absence d'eau potable et d'assainissementassainissement, dont il faudra s'assurer dans les pays concernés.
Les chercheurs notent que le dérèglement climatique joue un rôle dans la flambée épidémique de choléra, « car les événements climatiques extrêmes tels que les inondationsinondations, les sécheressessécheresses et les cyclonescyclones provoquent de nouvelles épidémiesépidémies et aggravent celles qui existent déjà ». En outre, la disponibilité limitée du vaccin anticholérique oral a contraint le Groupe international de coordination - qui gère le stock d'urgence - à remplacer provisoirement le schéma vaccinal standard à deux doses par un schéma à dose unique.