La petite baie rouge nommée « cranberry » ou « canneberge » est bien connue pour diminuer les risques d’infections urinaires comme les cystites. La mise à jour d’une étude apporte de nouvelles preuves en ce sens.
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De nouvelles données montrent que les produits à base de cannebergecanneberge peuvent prévenir les infections urinaires chez les personnes sensibles, telles que les enfants, les femmes souffrant d'infections urinairesinfections urinaires fréquentes et les personnes ayant subi une intervention de la vessie. La méta-analyse de 50 essais antérieurs est publiée dans Cochrane Library. Il s'agit de la cinquième mise à jour d'une étude - publiée pour la première fois en 1998 - sur le lien entre le risque d'infection urinaire et la consommation de canneberge sous forme de jus, de comprimés ou de poudre.
L'utilisation de canneberges pour traiter les infections des voies urinaires ne date pas d'hier, mais les preuves scientifiques doivent être étayées. Ces baies sauvages contiennent des proanthocyanidines (PACPAC), des substances qui empêcheraient les bactéries d'adhérer de manière néfaste aux parois de la vessie. On estime que les bactéries Escherichia coliEscherichia coli sont responsables d'environ 90 % des infections urinaires.
Réduire de moitié le risque d'infection urinaire dans certains cas
Les chercheurs ont analysé les résultats d'essais contrôlés randomisés comparant la survenue d'infections urinaires chez des personnes consommatrices de canneberge, par rapport à celles prenant un placeboplacebo ou un autre traitement à base d'antibiotiques ou de probiotiques. Au total, 8 857 personnes ont été incluses dans l'analyse. Le risque de développer une infection urinaire a été réduit de plus d'un quart chez les femmes souffrant d'infections récurrentes, de plus de la moitié chez les enfants et d'un peu plus de la moitié chez les personnes susceptibles de contracter des infections urinaires à la suite d'interventions médicales. En revanche, les résultats trouvés ne s'appliquent pas à l'ensemble de la population.
Si l'Agence française de sécurité sanitaire des alimentsAgence française de sécurité sanitaire des aliments recommande depuis 2004 une dose quotidienne de 36 mg de PAC pour réduire les cystites récidivantes, les chercheurs en charge de cette dernière étude avertissent « qu'aucune conclusion n'a pu être tirée de ces analyses quant à l'efficacité relative des différentes doses de PAC ».