Les chercheurs de UCSF (Université de Californie à San Francisco) et de l'Institut d'Urologie Glickman de Cliveland ont découvert la présence d'un nouveau virus dans les tumeurs de la prostate.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    Ce retrovirus proche de ceux trouvés dans les souris n'avait jamais été détecté chez les humains. La découverte a été réalisée grâce à une technique de puce à ADN appelée VirusChip qui a permis, il y a 3 ans, de confirmer l'identité du virus à l'origine du SARS (Severe Acute Respiratory Syndrome).

    La technique, mise au point par les Pr. DeRisi et Ganem, permet d'identifier un virus au sein d'un échantillon en le comparant à l'ADN ou l'ARN de plus de 20 000 fragments de matériel génétiquematériel génétique dérivés de tous les virus connus rencontrés chez les humains, les animaux, les plantes, les levureslevures et les bactéries.

    L'étude fait partie d'un programme lancé il y a deux ans par les Pr. DeRisi et Ganem pour utiliser la puce afin de rechercher de nouveaux virus associés à un large éventail de maladies humaines.

    Jusqu'à maintenant la puce a été utilisée pour la recherche de nouveaux virus dans environ 300 cas d'infection respiratoires, 50 cas de méningiteméningite et dans plus d'une douzaine de cas d'encéphalitesencéphalites sévères, d'hépatitehépatite et de leucémieleucémie.