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La ville de Vienne accueille la 18ème conférence mondiale sur le VIH/Sida, qui se tient du 18 au 23 juillet 2010. © Georg Tschannett / Fotolia
Financements, préventionprévention, traitements et Droits de l'homme... Les principaux thèmes qui seront abordés à la 18ème conférence mondiale sur le VIH/Sida, à Vienne, ne sont pas pour surprendre... Près de 20.000 participants - scientifiques, représentants d'associations et malades - contribueront à cette rencontre au sommet dans la capitale autrichienne. Le Life Ball (ou Bal de la vie), un gala de charité mondain, a ouvert la conférence hier soir.
Sous une trentaine de degrés à l'ombre, des dizaines de milliers de participants du monde entier convergent à Vienne. La ville située à la frontière symbolique entre les deux Europe - de l'Est et de l'Ouest - accueille du 18 au 23 juillet la 18ème conférence mondiale sur le VIH/Sida. Au centre des nombreux débats de cette édition : les financements dans le contexte de la crise économique et financière mondiale. Les participants discuteront aussi des traitements contre l'infection, de la recherche sur les réservoirs du virus dans l'organisme et de la prévention.
Un gel vaginal antiviral efficace
Dans ce domaine, une étude sud-africaine montre que l'utilisation d'un gelgel vaginal contenant du ténofovir, un antiviral contre le VIH, « s'avère un moyen sûr et efficace de réduire l'infection chez les femmes ». Comparé au groupe placeboplacebo, le gel a réduit de 39% les infections par le VIH et de 54% parmi les femmes qui l'avaient utilisé régulièrement.
Autre sujet central : la question des politiques anti-droguedrogue. Rédigée par une équipe de spécialistes internationaux, la Déclaration de Vienne appelle les gouvernements à prendre en compte que « la criminalisation des utilisateurs de drogues illicites alimente l'épidémieépidémie de VIH et a eu des retombées essentiellement négatives sur la santé et la société ». Michel Kazatchkine, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme rappelle sur son blog qu'« une infection sur trois en dehors de l'Afrique sub-saharienne est liée à l'injection de drogue ». De plus, « en Asie centrale et en Europe de l'Est, seules régions où l'épidémie progresse, il s'agit du premier facteur de propagation de l'infection ».