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Image en microscopie électronique du nouveau coronavirus cuasant la pneumonie atypique Crédit : Department of Microbiology Hong Kong
D'ordinaire, les vaccins sont fabriqués à partir de virus atténuéatténué ou mort; le système immunitaire apprend à reconnaître l'agent pathogène, ce qui lui permettra de déclencher une réaction lorsqu'il se retrouvera plus tard en contact avec lui. Mais Gary Nabel et ses collègues ont choisi une autre approche. Ils ont en effet élaboré ce que l'on appelle un vaccin à ADN, codant pour une protéineprotéine de surface du coronaviruscoronavirus responsable du SRASSRAS. En traitant des souris avec ce vaccin, ils ont pu stimuler la réponse d'anticorpsanticorps et induire une protection immunitaire contre le virus.
Ces premiers résultats doivent toutefois être considérés avec beaucoup de prudence. A ce jour, la technique de vaccinationvaccination à base d'ADN, encore relativement nouvelle, n'a jamais fait ses preuves chez l'homme, malgré des essais réussis chez l'animal contre des virus comme celui de la grippegrippe.