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La stratégie consisterait en fait à attaquer les vaisseaux sanguins qui permettent aux tumeurs de se nourrir et de se développer avec de l'actiniumactinium, un élément radioactif dangereux de la famille des actinidesactinides, présent à l'état naturel dans le mineraiminerai d'uraniumuranium et que l'on peut également fabriquer à partir d'uranium militaire.
Une autre équipe, du Fox Chase Cancer Center de Philadelphie (Pennsylvanie), s'intéresse également à certains isotopesisotopes radioactifs de cet élément et prévoit de les associer à des polymèrespolymères afin de les injecter directement dans les tumeurs. Toutefois, les chercheurs commencent tout juste à entrevoir le potentiel de l'actinium, une puissante source d'ondes alpha.
Les essais sur les animaux n'ont pas encore été menés et, pour l'homme, il faudra sans doute encore attendre trois ou quatre ans. Un fonds de 800 000 dollars versé dans le cadre de l'Alliance russo-américaine contre le cancer va permettre de creuser plus avant le projet de l'Université du Maryland, avant que les premiers résultats de recherches, prévus dans les six prochains mois, ne permettent de trouver d'autres financements.