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Le test d'urgence du VIH/Sida a été autorisé par un arrêté du Ministère de la Santé. © Philippe Minisini / Fotolia.com
Pour accélérer et faciliter le diagnostic de l'infection à VIH, la ministre en charge de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin, vient de signer un arrêté conforme aux recommandations de la Haute autorité de Santé (HASHAS). Dans le cadre du prochain plan VIH/IST dont le lancement est prévu dès cet été, « il fixe les conditions de la réalisation du diagnostic biologique de l'infection du VIH/Sida » et introduit le Test rapide d'orientation diagnostique (TROD) dans les situations d'urgence.
Un seul réactifréactif au lieu de deux. Le diagnostic biologique de l'infection par le VIH1 et le VIH2 sera désormais simplifié et accéléré (30 minutes), dans les laboratoires de biologie médicale, publics aussi bien que privés. Pour les situations d'urgence, le Test rapide d'orientation diagnostique (TROD) sera mis en place dans les structures médicalisées. Précision importante : « ces tests pourront être réalisés par les médecins exerçant en cabinet et dans les établissements ou les services de santé, par les médecins, les biologistes médicaux ou les sages-femmessages-femmes, ainsi que par les infirmiersinfirmiers et les techniciens de laboratoirestechniciens de laboratoires, sous la responsabilité d'un médecin ou d'un biologiste médical ».
Seulement en cas d'urgence
Pour le moment, quatre cas d'urgences ont été définis :
- en cas d'accident d'exposition au sang (piqûre accidentelle avec une seringue usagée par exemple) pour tester la personne « source » ;
- en cas d'exposition sexuelle récente pour tester un partenaire afin de proposer éventuellement un traitement post-exposition ;
- au cours d'un accouchementaccouchement pour une femme de statut sérologique inconnu ou ayant été exposée depuis le dernier dépistagedépistage à un risque de transmission du VIH ;
- en cas d'urgence diagnostique devant des symptômessymptômes évoquant un syndromesyndrome d'immunodéficienceimmunodéficience acquis (Sida).
D'autre part, un groupe de travail a été constitué pour évaluer l'éventuel élargissement de ce test à d'autres situations. Il doit notamment envisager la faisabilité « et le cas échéant, les modalités d'utilisation des TROD VIH en dehors des situations d'urgence, en milieu médicalisé et en milieu associatif ».