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La joie est bonne pour le cœur. © Ghost/Fotolia
Une méta-analyse britannique a passé en revue 43 études sur le sujet. Le Pr Yoichi Chida et son équipe (University College, à Londres) sont catégoriques : « le stressstress augmente de 19% le risque de maladie coronarienne chez le sujet sain. Et de 24% le risque d'attaque chez les cardiaques ». C'est la conclusion de l'étude dont les résultats viennent d'être publiés dans la revue Journal of the American College of Cardiology
Certes, ce n'est pas la première fois que le stress est pointé comme un facteur aggravant d'une faiblesse cardiaque. En revanche, son implication dans la détérioration de systèmes cardiovasculaires sains constitue vraiment une nouveauté.
Une raison inconnue
« Nous pensons que l'explication du rôle néfaste du stress est à chercher dans la capacité de notre organisme à accumuler le stress » expliquent les auteurs. « Nous endurons énormément, jusqu'au jour où notre cœur sature ».
Mais comment cela se produit-il ? Yoichi Chida reste prudent, et n'avance aucune explication. En revanche, il préconise « une prise en charge sérieuse de tout signe de stress manifeste chez un patient, comme l'excès de colère et la mauvaise humeur chronique ».