au sommaire
Les pays d'Afrique sub-saharienne sont les bons élèves en ce qui concerne la contamination du virus du Sida. © Destination Santé
Bonne nouvelle du côté de la pandémie de VIH-SidaSida : 22 des pays d'Afrique sub-saharienne les plus affectés ont observé une diminution du nombre de nouvelles infections « d'au moins 25% ». Et cela depuis 2001. En revanche, la tendance est toujours à la hausse dans certains états d'Europe de l'Est et d'Asie centrale.
En Afrique, entre 2001 et 2009, les baisses les plus significatives ont été observées en Afrique du Sud, en Côte d'Ivoire, en Ethiopie, au Nigeria, en Zambie et au Zimbabwe. « Pour la première fois, un changement s'opère sur le front de la pandémie », observe Michel Sidibé, directeur exécutif de l'Onusida.
Il poursuit : « nous observons de réels progrès dans la perspective des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ». Plus particulièrement celui qui vise à « stopper la propagation du VIH et du Sida et à commencer à inverser la tendance actuelle ».
Le préservatif en hausse
Actuellement, à l'échelle mondiale, 5,2 millions de personnes bénéficient d'un traitement antirétroviral. C'est 12 fois plus qu'il y a 6 ans. Quant à la mortalité, elle a aussi diminué : « en 2008, il y a eu 200.000 morts de moins qu'en 2004 », précise l'Onusida dans un communiqué. Le recours au préservatifpréservatif augmente également à tel point qu'« il a doublé au cours des cinq dernières années ».
Si le nombre de nouvelles infections recule ou se stabilise dans la plupart des régions du monde, il s'inscrit « toujours à la hausse en Europe de l'Est et en Asie centrale », temporise l'Onusida. Laquelle se montre préoccupée par la résurgence de l'épidémieépidémie parmi la population homosexuelle masculine de certains pays développés, comme la France.