Le nombre de lésions chez des patients atteints de sclérose en plaques augmenterait lors de la saison estivale. En cause : l’ensoleillement et l’accroissement des températures. Un scénario qui contredit de précédentes études…

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    Les IRM analysés par les chercheurs du Women’s Hospital de Boston montrent une augmentation des lésions en été. © Bernard Bailly / Fotolia

    Les IRM analysés par les chercheurs du Women’s Hospital de Boston montrent une augmentation des lésions en été. © Bernard Bailly / Fotolia

    La sévérité de la sclérose en plaques (SEP) dépendrait-elle... des saisonssaisons ? C'est l'hypothèse publiée dans la livraison du 31 août de la revue Neurology. D'après ses auteurs, la maladie verrait son activité augmenter au printemps et durant l'été.

    Selon Dominik Meier du Women's Hospital de Boston (Etats-Unis), « nos observations montrent que l'apparition de lésions est deux à trois fois plus élevée entre les mois de mars et août ». Comparant les conditions météorologiques aux IRM cérébrales réalisées sur 44 patients de Boston entre 1991 et 1993, les auteurs ont constaté « davantage de lésions au cours du printemps et de l'été ». Ils en concluent « que le rayonnement solairerayonnement solaire et des températures plus élevées (favoriseraient) l'évolution de la maladie ».

    Quel rôle pour les rayons UV ?

    Mais dans quel sens ? Car cette conclusion vient s'opposer à un autre article, paru dans la même revue en 2007. Dans ce dernier, les auteurs affirmaient que « les rayons ultra-violets protègent de la SEP en altérant la réponse immunitaireréponse immunitaire des cellules ».

    Soulignons enfin que l'étude publiée par Dominik Meier a porté sur une population nord-américaine. Et elle ne précise pas si un constat identique peut être attendu dans l'hémisphère sudhémisphère sud... mais entre septembre et février pour tenir compte de l'inversion des saisons.