Suite aux nombreuses études qui révèlent tout le potentiel néfaste des perturbateurs endocriniens, le gouvernement français tient à connaître l’avis de la population et propose une consultation publique pour laquelle chacun est libre d’exprimer son point de vue et de s’informer.

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    Le bisphénol A, comptant parmi les principaux perturbateurs endocriniens, va peu à peu disparaître en France. En 2015, on ne le trouvera plus dans les contenants alimentaires. Mais il pourrait toujours rentrer dans la composition de certains tickets de caisse... © Michiel1972, Wikipédia, cc by sa 3.0

    Le bisphénol A, comptant parmi les principaux perturbateurs endocriniens, va peu à peu disparaître en France. En 2015, on ne le trouvera plus dans les contenants alimentaires. Mais il pourrait toujours rentrer dans la composition de certains tickets de caisse... © Michiel1972, Wikipédia, cc by sa 3.0

    Bisphénol A et autres phtalates. Alors que les perturbateurs endocriniens n'en finissent pas de défrayer la chronique, le gouvernement français lance une consultation publique « pour une stratégie nationale ». Objectif : « mettre en œuvre des solutions de substitution et aider le consommateur [...] à se protéger des risques ».

    « Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d'origine naturelle ou synthétique qui interfèrent avec le fonctionnement des systèmes endocrinienssystèmes endocriniens », expliquent les représentants du ministère chargé de la Santé. « Le dysfonctionnement peut toucher différentes fonctions telles que les fonctions reproductrices, la croissance, le développement, le comportement et la production, l'utilisation ou le stockage de l’énergie. L'exposition à de telles substances est susceptible de porter atteinte à la santé humaine et à l'environnement. » Évidemment, le contact s'établit principalement par l'alimentation, mais pas seulement.

    Des fruits aux cosmétiques, les perturbateurs endocriniens sont partout

    En juillet dernier, huit de ces substances étaient suspectées de contaminer des fraises. En avril, c'est dans des produits cosmétiques qu'elles étaient traquées. Sans parler du bisphénol A dont la liste des effets néfastes n'a cessé de s'allonger ces dernières années au point d'être interdit dans les contenants alimentaires.

    Certains produits cosmétiques, comme le rouge à lèvres, peuvent contenir des perturbateurs endocriniens, qui perturbent les systèmes hormonaux des organismes. © KaurJmeb, Wikipédia, cc by sa 3.0

    Certains produits cosmétiques, comme le rouge à lèvres, peuvent contenir des perturbateurs endocriniens, qui perturbent les systèmes hormonaux des organismes. © KaurJmeb, Wikipédia, cc by sa 3.0

    Les ministères de la Santé et de l'ÉcologieÉcologie ont donc lancé une consultation publique sur ces perturbateurs endocriniens. « Chacun pourra ainsi s'informer et apporter sa contribution en ligne, en consultant jusqu'au 20 septembre 2013, le site Web dédié ».

    Cette consultation s'organise sur la base des propositions d'un rapport rédigé par « des élus des parlements français et européens, des organismes publics de recherche et d'expertise, des organisations non gouvernementales, des fédérations d'entreprises, et des personnalités qualifiées ». En outre, afin de « limiter l'exposition de l'environnement et de la population », les auteurs proposent d'accentuer les efforts de recherche, centrés notamment sur des solutions de substitution.