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En 1982, l'American Cancer Society a fait appel à 500 000 adultes afin de réaliser une étude globale (stylestyle de vie, régime alimentaire, conditions de travail, maladie, décès, etc.). A partir de l'ensemble de ces données collectées pendant seize ans, des chercheurs de la New York University School of Medicine ont dépouillé toutes celles concernant le cancer du poumon et les ont confrontées à d'autres informations sur l'environnement urbain et les taux de pollution de particules finesparticules fines produites par les transports et les centrales électriques. Les résultats de cette étude sont publiés dans le dernier numéro du Journal of the American Medical Association. Il semble que si le tabagisme reste la principale cause du cancer du poumon, les particules très fines en suspension dans l'atmosphèreatmosphère ont également une incidence. Précisons que si le niveau moyen d'émissionsémissions de ces particules fines dans l'atmosphère des centres urbains américains s'élevait à 21 microgrammes par mètre cube d'airair en 1980, il n'était plus que de 14 microgrammes par mètre cube d'air en 2000. Pour sa part, l'Environmental Protection Agency (EPA) souhaite instaurer un seuil pour les grandes agglomérations fixée à 15 microgrammes par mètre cube d'air en moyenne.