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L'hormone, dénommée PYY3-36, a aidé les volontaires auxquels elle a été administrée à réduire d'un tiers leur consommation de nourriture, a déclaré Stephen BloomBloom, de l'Imperial College (Londres, Royaume-Uni). Le niveau de cette hormone augmente habituellement lorsque l'on est rassasié et demeure élevé pendant les quelques heures séparant les repas. Bloom pense qu'en prenant des moléculesmolécules imitant PYY3-36 avant les repas, l'appétit se trouvera réduit. Une dose d'hormone équivalente à celle émise lors d'un gros repas supprime l'appétit chez les souris et les humains pendant plus de 12 heures, a constaté l'équipe de Bloom. L'hormone remonterait, selon eux, jusqu'à l'hypothalamus où elle agirait sur les centres nerveux régulant la consommation de nourriture.
Le traitement serait toutefois plus efficace chez les personnes ayant déjà perdu du poids et engagé un combat contre les exigences de la faim, précise Michael Schwartz, de l'Université de Washington (Seattle, Etats-Unis). Les personnes cherchant un moyen de perdre facilement du poids auraient plus de difficultés, en raison du fait que l'effet de l'hormone peut être annihilé par la décision de manger, elle-même influencée par les émotions et les goûts. Autrement dit les traitements ne permettraient pas de lutter de manière automatique contre de mauvaises habitudes alimentaires, ajoute Schwartz.