Des chercheurs viennent de confirmer qu'en inhibant une certaine protéine (CLK3), il était possible de guérir et prévenir la transmission du paludisme. Une avancée majeure dans la lutte contre cette maladie, appelée aussi malaria, qui infecte 200 millions de personnes dans le monde chaque année. Désormais, c'est dans la recherche et le développement d'un nouveau médicament que doivent se concentrer tous les efforts.


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    Le paludisme (ou malaria) est une maladie causée par un parasite nommé Plasmodium. Il existe 123 espècesespèces de ce genre qui entraînent des symptômes plus ou moins graves. Bien que nous possédions un vaccin, des traitements antipaludiques (dont l'efficacité décline) et des moyens de préventionprévention pour éradiquer ou prévenir la transmission via le moustiquemoustique, 500.000 personnes continuent d'en mourir chaque année, principalement dans les pays en voie de développement où le paludisme est resté présent. Des chercheurs viennent d'identifier un mécanisme clé au sein du parasiteparasite : l'inhibition d'une certaine protéineprotéine permettant de détruire le parasite au sein des hématieshématies et des hépatocytes, et qui protégerait de l'infection par le moustique. Leurs résultats sont publiés dans la revue Science.

    L'accès au soin est un problème fréquent dans les contrées où le paludisme fait rage. © DFID, <em>UK Department for International Development</em>, Flickr, CC by 2.0
    L'accès au soin est un problème fréquent dans les contrées où le paludisme fait rage. © DFID, UK Department for International Development, Flickr, CC by 2.0

    Une histoire d'inhibition 

    La protéine CLK3 permet aux parasites d'exprimer des gênes nécessaires à leur survie. Des résultats antérieurs de la même équipe l'avaient démontré. À l'aide de moléculesmolécules permettant d'inhiber cette protéine précisément, les chercheurs sont parvenus à éradiquer in vitroin vitro, la présence du parasite au stade sanguin et hépatique. L'inhibition de la protéine permet même d'agir en prévention, si l'on se fait piquer par un moustique suspect, par exemple. 

    Les scientifiques souhaitent maintenant développer des traitements afin d'entamer des études sur des modèles animaux, et, ensuite, tester l'efficacité sur les humains. Le seul problème est que les études coûtent cher et prennent du temps. Les personnes malades n'ont malheureusement pas le temps d'attendre. De plus, l'accès au soin est un problème fréquent dans les contrées où le paludisme fait ragerage

    Finalement, l'éradication tant désirée du paludisme par l'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé (OMS) ne semble pas être pour tout de suite. Affaire à suivre.