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Prévenir les maladies nosocomiales en vaccinant les patients ? © Mermozine/Fotolia
L'incidence des infections à C. difficile (ICD) ne cesse en effet d'augmenter. C'est aujourd'hui la première cause d'infections nosocomiales (c'est-à-dire contractées en milieu hospitalier) en Europe et en Amérique du Nord - 500.000 cas annuels par exemple, sont rapportés aux seuls Etats-Unis !
« Associée à une utilisation plus rationnelle des antibiotiques et au respect des mesures de préventionprévention, la vaccination pourrait s'avérer très efficace pour combattre les pathologies intestinales provoquées par la bactériebactérie », explique le Dr Michel de Wilde, Vice-Président R&D de Sanofi Pasteur.
Le vaccinvaccin, outre son rôle préventif, pourrait également être administré aux patients infectés pour prévenir les récidivesrécidives. « Au moins 20% des malades souffrent d'infections récurrentes après un premier épisode d'ICD ».
Un vaccin contre les infections à staphylocoques
La mise sur le marché d'un vaccin préventif présenterait également un intérêt économique. A l'heure actuelle en effet, le coût des traitements associés pour ces mêmes zones géographiques est estimé à cinq milliards d'euros...
Dans le même temps, Sanofi Pasteur vient de signer un accord mondial exclusif avec la société américaine Syntiron, pour développer et commercialiser son vaccin prophylactique contre les infections à staphylocoque. Actuellement en cours d'essais cliniquesessais cliniques, ce dernier pourrait protéger contre le redoutable staphylocoque doréstaphylocoque doré multi-résistant (SARMSARM), réputé difficile à traiter par antibiotiques.
Le SARM est l'un des pathogènespathogènes les plus souvent responsables d'infections postopératoirespostopératoires. Il peut provoquer une intoxication alimentaire ou cutanée voire, si le patient n'est pas traité suffisamment tôt, une septicémiesepticémie.