Deux cas de grippe aviaire sporadiques, dans des élevages de canards et de poulets, témoignent d'une infection encore présente. Les mesures biosanitaires se poursuivent et un bilan sera fait en septembre.

au sommaire


    Deux cas d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été détectés dans le Sud-Ouest cette semaine, démontrant la persistance latente du virus en France. En novembre 2015, un premier foyer avait été observé en Dordogne. Pour éviter une épidémie, un vaste programme de lutte avait alors été mis en place par le ministère chargé de l'AgricultureAgriculture. Objectif : éradiquer durablement la grippe aviaire et recouvrer un statut indemne de la maladie.

    Depuis la mise en place du programme de lutte contre la grippe aviaire, 100 exploitations de palmipèdespalmipèdes ont été contrôlées. Parmi elles, 99 se sont révélées indemnes. Le virus a toutefois été détecté dans un élevage de canards situé en Aveyron. En outre, dans le cadre d'un contrôle régulier de toutes les exploitations, un autre élevage, de volailles cette fois, a été repéré en Dordogne. L'élimination des animaux des élevages sera suivie d'une opération de nettoyage et de désinfection. L'ensemble des élevages situés dans un périmètre de 10 kilomètres vont également faire l'objet d'une surveillance renforcée, conformément à la réglementation européenne en vigueur en cas de risque de pandémiepandémie.

    « Ces cas sporadiques s'expliquent par la pressionpression d'infection qui existait dans la zone, explique le ministère. Ils justifient pleinement la réalisation des contrôles et l'adoption de mesures de biosécurité strictes sur l'ensemble du territoire national, telles que prévues par l'arrêté du 8 février dernier consultable ici. » Un bilan global de l'ensemble des contrôles d'environ 1.000 exploitations de volailles situées dans le Sud-Ouest sera présenté en septembre. « Il permettra de tirer les enseignements de la stratégie d'éradication déployée sur la zone », conclut le ministère.