En empêchant la formation d'un tissu cicatriciel autour de neurones endommagés, des chercheurs français espèrent parvenir à favoriser le rétablissement des connexions nerveuses.

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    Les neurones du cerveau, lorsqu'ils sont lésés, sont isolés par un tissu cicatriciel, qui demeure en place et empêche la reconstitution des liaisons nerveuses. © ktsdesign/Fotolia

    Les neurones du cerveau, lorsqu'ils sont lésés, sont isolés par un tissu cicatriciel, qui demeure en place et empêche la reconstitution des liaisons nerveuses. © ktsdesign/Fotolia

    Régénérer les neurones après un traumatisme ? C'est un immense défi auquel s'attaquent des chercheurs français de l'Inserm, du CNRS et de l'université Pierre et Marie CurieMarie Curie (UPMC) de Paris. Leurs premiers essais effectués in vitroin vitro sont porteurs d'espoir. Mais la route est encore longue...

    En cas de traumatisme, les neurones endommagés sont en quelque sorte isolés pour ne pas perturber le fonctionnement du système nerveux central. « Si dans un premier temps cette protection est utile, elle engendre à long terme, la formation d'un tissu cicatriciel (...) qui rend impossible la propagation de l'influx nerveuxinflux nerveux », soulignent les auteurs.

    Grâce à une méthode de thérapie génique, ils sont parvenus à mettre au point ce qui sera peut-être un jour un outil thérapeutique, capable de bloquer la formation de ce fameux tissu cicatriciel.

    Les résultats sont qualifiés de « prometteurs ». Ils doivent désormais être validés par des expériences menées in vivoin vivo, avant que cette méthode ne soit appliquée sur la souris, voire ensuite chez l'Homme. Oui, sûrement, le chemin est encore long...