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Un premier cas d’Ébola importé a été diagnostiqué au Nigeria. © MSF
Les autorités des pays touchés par l'épidémie d'Ébola réagissent. Au Liberia, la présidente du pays, Ellen Johnson Sirleaf, a annoncé dimanche que la plupart des passages frontaliers seraient fermés. Objectif : tenter de freiner la propagation du virus. Seuls certains points d'entrée, comme les aéroports, resteront ouverts et des centres d'analyse y seront installés. Tous les voyageurs qui y passeront seront soumis à des tests de dépistage. De son côté, l'OMS (Organisation mondiale de la SantéOrganisation mondiale de la Santé) ne recommande aucune restriction dans les échanges et les déplacements dans ces pays.
Le Liberia cherche à se protéger du virus Ébola en fermant ses frontières. © Destination Santé
Un médecin touché
Au Nigeria, où une victime -- la première dans ce pays -- est décédée de la fièvre hémorragique le 25 juillet à Lagos, la plus grande compagnie aérienne nigériane, Arik AirAir, a suspendu tous ses vols vers le Liberia et la Sierra Leone. Selon la compagnie, cette décision a été prise par mesure de précaution pour lutter contre le virus. Le patient, âgé de 40 ans, était originaire de Monrovia, la capitale du Liberia. Arrivé à Lagos, la capitale économique nigériane de 20 millions d'habitants, via Lomé, au Togo, il avait été hospitalisé et mis en quarantaine.
Le virus, très contagieuxcontagieux, a également touché deux citoyens états-uniens, travaillant pour des ONG sur place. Le docteur Kent Brantly, directeur medical de la Samaritan's Purse Ebola Consolidated Case Management Center à Monrovia, a été testé positif au virus Ébolavirus Ébola. « Il est actuellement traité au centre de traitement contre l'Ébola de l'organisation, à l'hôpital Elwa de Monrovia », indique l'ONG Samaritan’s Purse sur son site InternetInternet. Cette dernière ajoute qu'une autre États-unienne, Nancy Writebol, est également contaminée par le virus.