Sur les îles françaises, le nombre des cas de maladies transmises par le moustique-tigre (la dengue et le chikungunya) est suivi de près par l’Institut national de veille sanitaire.

au sommaire


    L'île de La Réunion est touchée par une « circulation autochtone du virus du chikungunya ». © Berdoulat Jérôme / Fotolia

    L'île de La Réunion est touchée par une « circulation autochtone du virus du chikungunya ». © Berdoulat Jérôme / Fotolia

    L'île de La Réunion connaît depuis le mois de mars une « circulation autochtone du virus du chikungunya », indique l'Institut national de veille sanitaire (INVS). Sur l'île de Saint-Martin, dans les Antilles françaises, la surveillance de l'activité du virus de la dengue a été renforcée.

    Entre mars et juillet, le nombre de cas confirmés de chikungunya à La Réunion s'élève à 103, auxquels s'ajoutent 33 cas probables. La commune de Saint-Paul est la principale concernée par cette alerte sur le risque épidémique du chikungunya. Le dernier cas confirmé date du 5 juillet. Les méthodes de préventionprévention consistent principalement dans la lutte contre la prolifération des moustiquesmoustiques, porteurs du virus.

    La dengue dans les Antilles

    L'île de Saint-Martin a connu dernièrement une poursuite de l'épidémie de dengue. « Le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue et le nombre de cas biologiquement confirmés sont supérieurs aux valeurs maximales attendues » indique l'INVSINVS. En juin, l'institut a relevé une cinquantaine de cas par semaine. Le mois suivant, 100 cas ont été signalés hebdomadairement, essentiellement dans les quartiers Baie Orientale, AnseAnse Marcel, Mont Vernon et Cul-de-sac.

    Depuis le début de l'année 2009, le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue a été estimé à 2.450. L'épidémie se poursuit en Martinique et en Guadeloupe. Tandis qu'en Guyane, l'INVS assure qu'elle approche de son terme.