Les statistiques sont claires : la maladie Covid-19 va certainement devenir la maladie la plus mortelle par jour durant les semaines à venir.
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« Oui, aujourd'hui encore, le coronavirus tue quotidiennement 3 fois moins que la grippe. Mais sa croissance exponentielle fait que, d'ici 1 semaine environ, le coronavirus pourrait être la maladie LA PLUS MORTELLE au monde. On peut éviter ça. Mais il faut agir maintenant. » Ces propos sont tenus sur le fil twitter de Lê Nguyên Hoang, médiateur scientifiquemédiateur scientifique à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne, vidéaste de Science4All et docteur en mathématiques appliquées. La réalité des contaminationscontaminations est en train de dépasser les dernières estimations statistiques. Même si les scénarios qu'il présente sont les plus catastrophiques et pas forcément les plus probables, il convient de ne pas prendre les choses à la légère. Même les scénarios les plus probables ne sont pas réjouissants.
Suivez les recommandations pour éviter la propagation du coronavirus. © YouTube
Une consigne à respecter : rester chez soi
À ce propos, une grande majorité des vulgarisateurs/vulgarisatrices scientifiques du YouTubeYouTube francophone ont publié une vidéo afin que la population écoute les scientifiques. Deux mots d'ordre : chaque jour compte et restez chez vous. Emmanuel Macron prendra la parole ce soir. Devant l'irresponsabilité de la population ce week-end, on espère qu'il prendra des mesures drastiques, semblables à l'Italie ou à l'Espagne, et annoncera le confinement total. On espère également qu'après cette crise, nos décideurs prendront enfin la mesure de l'utilité de l'hôpital public, et ne le laisseront plus sombrer sous les décisions court-termistes d'année en année.
Ce qu’il faut
retenir
- La pandémie à SARS-CoV-2 pourrait devenir, pendant le pic de l'épidémie, la maladie la plus mortelle au monde, par jour.
- Ce scénario envisageable n'est heureusement pas le plus probable mais aucun scénario n'est réjouissant.
- Il faut d'ores et déjà prendre des mesures drastiques pour nos patients, nos soignants et notre système de santé.