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Après le diagnostic d'un cancer du rein, l'ablation de l'organe ou de la tumeur peuvent parfois être évitées. © HakanCorbaci/Fotolia
Après celui de Strasbourg où 20 interventions ont déjà été réalisées, le CHU de Toulouse figure parmi les premiers centres à disposer de cette technique de cryothérapie, dont le principal avantage est d'éviter le recours à l'ablationablation du rein. Ainsi la fonction rénale est-elle ensuite préservée.
Depuis les années 1970, l'incidence des cancers du rein est en augmentation. Actuellement, en France, 8.500 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
Alors que le traitement de référence était, encore récemment, l'ablation complète du rein porteur de la tumeurtumeur, le développement de nouvelles techniques permet d'améliorer la survie des malades et de préserver l'organe. C'est le cas notamment de la néphrectomienéphrectomie partielle (ablation partielle du rein) ou encore de la tumorectomie (ablation de la seule tumeur).
Quant à la cryothérapie, « c'est une véritable plus-value dans la prise en charge des patients atteints de tumeurs rénales, soulignent les Hôpitaux de Toulouse. L'intervention est moins traumatisante, les suites opératoires plus simples et la duréedurée d'hospitalisation plus courte ».