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Cancer de la prosatate
Placée sous la direction de Dean Ornish et Peter Carroll, de l'Université de Californie (San Francisco, Etats-Unis), et de William Fair, du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center (New York, Etats-Unis), une équipe de chercheurs a étudié 93 individus de sexe masculin dont la biopsie révélait un cancer de la prostate. Ils ont été divisés en deux groupes, l'un à qui il a été demandé d'accomplir des changements significatifs de régime alimentaire et de mode de vie, et l'autre, pour lequel cela n'était pas le cas, servant de groupe témoin.
Au bout d'un an, les chercheurs ont observé que les niveaux de PSA, une protéine secrétée par la prostate, qui augmente en cas de cancer de celle-ci, avaient décru à l'intérieur du premier groupe pendant qu'ils croissaient dans l'autre groupe, soit une corrélation directe entre le degré de modification du mode de vie et les changements de niveaux de PSA. Ils ont en outre observé que le sérumsérum provenant des participants inhibait le développement de la tumeurtumeur de la prostate in vitroin vitro à hauteur de 70% dans le groupe où les changements étaient intervenus, et de 9% seulement dans le groupe témoin, autre corrélation entre le degré de modification du mode de vie et l'inhibitioninhibition du développement de la tumeur.
Aucun des individus ayant modifié leur stylestyle de vie ne suivait de traitements conventionnels de tumeurs de la prostate tels que la chirurgiechirurgie ou la chimiothérapiechimiothérapie, durant la période de l'étude. Par contre, six membres du groupe témoin suivaient des traitements conventionnels parce que leur maladie progressait.
Le régime alimentaire modifié consistait en premier lieu à consommer des fruits et légumes, des féculentsféculents, des légumes supplémentés en minérauxminéraux et vitaminesvitamines. Les individus concernés participaient à des exercices modérés d'aérobieaérobie, des séances de yoga/méditationméditation et à une session hebdomadaire de groupe de soutien. Il a été noté en outre une amélioration de leur qualité de vie. Les modifications de régime alimentaire et de mode de vie qui, dans de précédentes recherches, s'avéraient à même d'inverser l'évolution des coronaropathies, affecteraient aussi la progression des cancers de la prostate.