Alors que l'agence spécialisée de l'ONU annonçait lundi que le burn-out avait fait son entrée dans la Classification internationale des maladies, un porte-parole de l'OMS déclarait hier qu'il s'agit en fait d'un « phénomène lié au travail » mais pas d'une maladie.
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L'OMS avait indiqué lundi que le burn-out, un concept souvent traduit par « épuisement professionnel », avait fait son entrée dans sa nouvelle Classification internationale des maladies, qui sert de base pour établir les tendances et les statistiques sanitaires.
Mais, mardi, un porteporte-parole de l'OMS a apporté une correction, précisant que le burn-out était en fait déjà dans la classification précédente sous le chapitre « Facteurs influençant l'état de santé ».
« L'inclusion dans ce chapitre signifie précisément que le burn-out n'est pas conceptualisé comme une condition médicale mais plutôt comme un phénomène lié au travail », a-t-il écrit dans une note aux médias. Il a précisé que seule la définition du burn-out « a été modifiée à la lumièrelumière des recherches actuelles ».
“Un syndrome résultant d'un stress chronique au travail”
Le burn-out est décrit comme « un syndrome (...) résultant d'un stress chronique au travail qui n'a pas été géré avec succès » et qui se caractérise par trois éléments : « un sentiment d'épuisement », « du cynisme ou des sentiments négativistes liés à son travail » et « une efficacité professionnelle réduite ».
Le burn-out lié exclusivement au contexte professionnel
Le registre de l'OMS précise que le burn-out « fait spécifiquement référence à des phénomènes relatifs au contexte professionnel et ne doit pas être utilisé pour décrire des expériences dans d'autres domaines de la vie ».
La nouvelle classification, appelée CIP-11 et déjà publiée l'an dernier, a été officiellement adoptée par les États membres au cours de la 72e Assemblée mondiale de l'OMS qui s'est achevée mardi à Genève. Elle entrera en vigueur le premier janvier 2022. Cette liste, dressée par l'OMS, repose sur les conclusions d'experts de la santé dans le monde entier.
La Classification des maladies de l'OMS fournit un langage commun grâce auquel les professionnels de la santé peuvent échanger des informations sanitaires partout dans le monde.
Le burn-out est reconnu comme une maladie par l’OMS
Article de Futura avec Relaxnews, publié le 28 mai 2019
Nombreux sont ceux qui considèrent le burn-out comme le mal du siècle. Entre culte de la performance et urgences à gérer... le travail épuise parfois jusqu'à générer un stress chronique. Insidieux, il touche les femmes comme les hommes et vient de faire son entrée dans la classification des maladies de l'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé.
Le burn-out, un concept souvent traduit par « épuisement professionnel », a fait son entrée dans la Classification internationale des maladies de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui sert de base pour établir les tendances et les statistiques sanitaires. Cette liste, dressée par l'OMS, repose sur les conclusions d'experts de la santé dans le monde entier.
Elle a été adoptée par les États membres de l'OMS, réunis depuis le 20 mai, et jusqu'au 28 mai, à Genève dans le cadre de l'Assemblée mondiale de l'organisation. « C'est la première fois » que le burn-out fait son entrée dans la classification, a annoncé lundi aux journalistes un porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic.
“Le burn-out porte désormais le nom de code QD85”
La Classification des maladies de l'OMS fournit un langage commun grâce auquel les professionnels de la santé peuvent échanger des informations sanitaires partout dans le monde. Le burn-out, qui fait son entrée dans la section consacrée aux « problèmes associés » à l'emploi ou au chômage, porte ainsi désormais le nom de code QD85.
L'OMS reconnaît l'épuisement professionnel comme une maladie
Il y est décrit comme « un syndrome [...] résultant d'un stress chronique au travail qui n'a pas été géré avec succès » et qui se caractérise par trois éléments : « un sentiment d'épuisement », « du cynisme ou des sentiments négativistes liés à son travail » et « une efficacité professionnelle réduite ».
Le registre de l'OMS précise que le burn-out « fait spécifiquement référence à des phénomènes relatifs au contexte professionnel et ne doit pas être utilisé pour décrire des expériences dans d'autres domaines de la vie ».
La nouvelle classification, appelée CIP-11 et déjà publiée l'an dernier, a été officiellement adoptée au cours de cette 72e Assemblée mondiale et entrera en vigueur le 1er janvier 2022. Elle comporte de nouveaux chapitres, dont un consacré à la santé sexuelle. Il recouvre des affections auparavant classées ailleurs, comme l'« incongruence de genre », à savoir le transsexualisme, classée jusqu'alors avec les troubles mentaux.
Le trouble du jeu vidéo a été ajouté à la section sur les troubles de la dépendance. La nouvelle classification de l'OMS propose aussi un nouveau chapitre sur la médecine traditionnellemédecine traditionnelle.
Ce qu’il faut
retenir
- Ce lundi 27 mai, le burn-out faisait son entrée dans la Classification internationale des maladies.
- Mais mardi, l'OMS précisait que « l'épuisement professionnel » n'est finalement pas reconnu comme une maladie.
- Le porte-parole a déclaré que seule la définition du burn-out « a été modifiée à la lumière des recherches actuelles ».