Aux États-Unis, une enquête auprès de plus de 1.500 femmes de plus de 55 ans sur leurs habitudes vestimentaires durant leur vie n'indique aucune corrélation entre l'apparition de tumeurs mammaires et le port de ce sous-vêtement, souvent accusé.
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La compression des seins peut-elle induire un risque plus élevé de cancer du sein ? Une étude menée aux États-Unis ne montre aucune incidence. © Phovoir
Voilà une rumeur qui perdure. De nombreux sites InternetInternet ou réseaux sociauxréseaux sociaux l'affirment : porter un soutien-gorge augmente le risque de développer un cancer du sein. En cause notamment, la compression exercée sur les seins. Des chercheurs américains préfèrent couper court : « il n'existe aucun lien entre le fait de porter ces dessous et le risque de carcinome ».
Les chercheurs du Centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson (Seattle) ont suivi 1.513 femmes ménopausées, âgées de 55 à 74 ans. Elles ont été réparties en 3 groupes : 454 avaient développé un carcinome canalaire ; 590 un carcinome lobulaire ; 469 ne souffraient d'aucun cancer. Grâce à des entretiens personnalisés, les scientifiques ont pu collecter différentes informations concernant les participantes : les antécédents familiaux de cancer ou encore leurs habitudes quant au port du soutien-gorge (l'âge auquel elles ont commencé à en porter, la fréquence à laquelle elles en portaient, si elles préféraient les dessous avec ou sans armaturesarmatures...).
Résultat, selon le docteur Lu Chen, principal auteur de l'étude, « il n'existe aucune preuve que le port d'un soutien-gorge augmente le risque de cancer du sein. Les probabilités étaient semblables, peu importe le nombre d'heures par jour, la présence d'armatures ou l'âge auquel elles ont commencé à en porter ». Voilà, qui est dit...