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Le virus de l’herpès provoque les boutons de fièvre. © Metju12, Wikimedia Commons, DP
Le Dr Thomas M. Kristie et son équipe du National Institute of Allergy and Infectious Disease (NIAID) à Bethesda (Maryland) ont utilisé un modèle animal d'infection par un virus herpès simplex (HSV). Une « famille » responsable notamment de lésions labiales (HSV1) mais aussi génitales (HSV2).
Les chercheurs ont montré que le fait de bloquer l'activité d'une protéine - LSD1 - qui intervient dans l'expression de gènes viraux, permettait de réduire le cycle infectieux. Ils ont pour cela utilisé une moléculemolécule appelée tranylcypromine, utilisée en... psychiatrie !
Elle ciblerait en effet le tout début du cycle de l'infection et permettrait donc de diminuer les symptômes de la maladie. Et surtout, contrairement aux stratégies habituelles ciblant des protéines virales, cette approche permettrait d'empêcher la réactivationréactivation du virus lorsque celui-ci se trouve à un stade de latencelatence. Il s'agit toutefois de résultats très préliminaires qui restent à confirmer.