Il souffrait depuis plusieurs semaines de symptômes sévères de la grippe aviaire H5N1. Un Américain a succombé à la maladie ce lundi 6 janvier 2025. Faut-il s’inquiéter de ce premier décès aux États-Unis ?
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Partout dans le monde, les autorités surveillent l'évolution du virus hautement pathogène de la grippe aviaire H5N1. Il a fait son apparition en Chine il y a presque 30 ans et s'est diversifié pour infecter de nombreuses espècesespèces. Et même des humains. L'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé décompte plus de 950 cas. Environ la moitié a entraîné la mort. Et ce lundi 6 janvier, les Centres pour le contrôle et la préventionprévention des maladies (CDC) américains ont confirmé un premier décès par grippe aviaire sur le territoire des États-Unis.
Un décès, mais des nouvelles rassurantes sur le front de la grippe aviaire
L'homme, un habitant de Louisiane de plus de 65 ans et présentant des comorbidités, était hospitalisé depuis plusieurs semaines dans un état critique. Selon les autorités, il avait contracté la grippe aviaire au contact d'oiseaux de basse-cour malades.
Les CDC rappellent qu'en 2024, 66 cas humains de grippe aviaire H5N1 ont été confirmés aux États-Unis. Mais la tragique nouvelle de ce décès ne change en rien le risque pour le grand public que les scientifiques continuent de placer à un niveau faible. Les CDC confirment que les contaminationscontaminations restent dues à des contacts avec des animaux infectés. Aucune transmission interhumaine n'a été identifiée.
Une mutation cantonnée à un malade
Rappelons que les virus de la grippevirus de la grippe aviaire se fixent normalement à un récepteur cellulaire rare chez les humains. D'où le fait que le virus H5N1virus H5N1 ne touche pas facilement les gens et ne se transmet pas d'une personne à l'autre.
Toutefois, les analyses réalisées sur des échantillons prélevés sur le patient de Louisiane ont montré que le virus dont il était infecté pouvait mieux se fixer aux cellules des voies respiratoires supérieures des humains. Mais comme il n'a été observé aucun changement virologique préoccupant dans d'autres analyses génétiquesgénétiques, les scientifiques estiment que ces changements se sont produits alors que le virus se multipliait chez le patient désormais décédé. Ce qui les rend moins inquiétants.