La confiance permet le bon fonctionnement d’une société, des relations interpersonnelles au champ politique. Selon une nouvelle étude utilisant des données de jumeaux, environ 33 % de la variation de confiance entre les individus serait attribuée à nos gènes.
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La propension à faire confiance pourrait se transmettre de parent à enfant, que ce soit dans les relations sociales ou en politiques. Une étude australienne publiée dans le Journal of Economic Behavior & Organization suggère que si les facteurs génétiques contribuent à hauteur d'environ 33 % à la variation des niveaux de confiance observés entre les individus, ils ne sont pas les seuls. « Il est essentiel de reconnaître que les facteurs environnementaux tels que l'éducation, les normes culturelles et les expériences de vie interagissent tous avec les prédispositionsprédispositions génétiques pour influencer la confiance d'un individu », rapporte un communiqué.
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Pour l'étude, les chercheurs ont comparé les données de 1 120 jumeaux, dont 401 paires de jumeaux identiques et 159 paires de « faux » jumeaux. Ils ont utilisé des résultats d'enquête pour évaluer la confiance générale et la confiance dans les politiques. Les aspects comportementaux de la confiance ont été mesurés à l'aide d'un jeu dans lequel les participants devaient partager de l'argentargent avec une autre personne.
La confiance, la base de tout
« La confiance et la fiabilité sont les fondements indispensables au bon fonctionnement de toute relation et de la société dans son ensemble », écrivent les auteurs. En effet, plusieurs domaines sont concernés : les relations de couple, le succès des partis politiques ou des entreprises, etc. La recherche souligne que la confiance varie selon les domaines, ce qui indique que le niveau de confiance d'une personne dans un contexte social peut être différent de celle dans les institutions politiques.