Environ 2% des adultes et 8% des enfants aux Etats-Unis souffrent d'allergies alimentaires qui provoquent urticaire, diarrhée, nausée ou, très rarement, un choc anaphylactique qui peut entraîner la mort.

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Crédits : INSERM

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Affectant moins de 1% de la population américaine, les allergies au soja sont plus fréquentes en Asie.
Les chercheurs allergologues de l'Arkansas Children's Hospital de Little Rock, en collaboration avec le Département de l'Agriculture et des chercheurs de Pioneer Hi-Bred International, un géant du secteur agroalimentaire, ont lancé des recherches sur un soja non-allergène, obtenu par l'extraction du génome de la plante du gène P34, en partie responsable des allergies.

Pour l'heure, les chercheurs n'ont pas observé de répercussions importantes sur la reproduction ou la croissance du soja. Des chercheurs de l'Université d'Arkansas travaillent sur les protéines des cacahuètes, à l'origine d'allergies. Pour ce faire, ils n'extraient pas ces protéines mais les altèrent légèrement.

Précédemment, des chercheurs de l'Université de Californie à Berkeley avaient travaillé sur les allergies provoquées par le blé en insérant un gène qui accroît la production d'une enzyme responsable de la dissolution des liens en soufre présents dans beaucoup d'allergènes, mais ces recherches ne sont plus financées aujourd'hui par l'industrie agroalimentaire.

Arcadia BioSciences de Phoenix (Arizona) et Anawah de Seattle (Washington), associant leurs efforts à ceux du Département de l'Agriculture, cherchent à extraire la toxine principale du ricin (Ricinus communis) par génie génétique.

De leur côté, certaines équipes poursuivent une stratégie reposant sur le croisement classique avec des plantes renfermant moins d'allergènes.
Quant à l'entreprise de biotechnologie Tanox de Houston (Texas), elle teste des produits préventifs que les personnes allergiques aux cacahuètes peuvent ingérer afin de diminuer l'intensité des réactions.