Voilà une découverte scientifique qui devrait surprendre des Français. Une équipe anglaise a découvert un petit gène, perdu dans les milliers présents sur le chromosome 1, et présent uniquement chez nous. Selon les scientifiques, il justifierait génétiquement le recul de l'âge de la retraite.


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    Des chercheurs anglais ont fait une découverte génétique incroyable qui concerne les Français. Infiltrés dans le cortège parisien lors de la première journée de mobilisation contre les retraites, le 19 janvier dernier, ils en ont profité pour prélever des cheveux, des peaux mortes ou des postillons émis par les manifestants. L'objectif : réaliser des analyses génétiques pour comprendre l'origine de la colère et la tendance naturelle pour la grève si typiques des Français.

    L'ADN a été extrait des échantillons prélevés sur la centaine de manifestants, puis séquencé et réassemblé pour obtenir des séquences génomiques entières. Ces dernières ont été ensuite comparées à celles des citoyens venant d'autres pays européens comme l'Allemagne, l'Espagne ou encore l'Italie. C'est ainsi que les scientifiques ont mis au jour par hasard une anomalie génétique, uniquement présente dans les échantillons français.

    Michael Hoax est dissimulé parmi ces manifestants. © Romain P19, Adobe Stock
    Michael Hoax est dissimulé parmi ces manifestants. © Romain P19, Adobe Stock

    Le « gène de la retraite découvert » des chercheurs anglais

    Un gène était jusque-là caché sur le bras court du chromosome 1, le plus grand que portent les humains, et ne fait que quelques paires de base. L'équipe anglaise l'a baptisé chr1-49:3 car il est composé de 49 paires de base et de trois cadres de lecture, appelés aussi ORF dans le jargon scientifique. Les analyses transcriptomiques et protéomiques du gène chr1-49:3 révèlent que les Français sont les seuls à produire une protéine qui circule dans le sang et peut franchir la barrière hémato-encéphaliquebarrière hémato-encéphalique pour agir sur le cerveaucerveau. Cette protéine prolonge la duréedurée de vie des neuronesneurones, mais augmente aussi la plasticité cérébraleplasticité cérébrale en favorisant l'apparition de nouvelles connexions entre ces derniers. La protéine chr1-49:3 renforce aussi les jonctions neuromusculaires.

    En raison de son action à la fois sur le cerveau et les muscles, tout porteporte à croire que les grévistes du 19 janvier sont physiquement et cognitivement armés pour travailler de longues années. « Avancer l'âge de la retraite à 64 ans fait sens à l'aulne de cette découverte. Elle suggère même que les Français pourraient travailler sans problème physiquesphysiques ou cognitifs jusqu'à 70 ans, et peut-être plus encore », a déclaré Michael HoaxHoax, l'un des membres de l'équipe. Reste à savoir si ce gène, renommé avec humour (on est le 1er avril) « le gène de la retraite », est présent uniquement chez les grévistes ou dans toute la population française.