En laboratoire, des chocs électriques sont couramment utilisés dans le but de transformer des bactéries en y introduisant des brins d'ADN provenant d'autres organismes. Les chercheurs Timothy Vogel, Pascal Simonet et leurs collègues de l'Université de Lyon, se sont demandés si les éclairs ne pouvaient pas expliquer pourquoi l'échange de gènes est aussi répandu chez les bactéries.

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    Les éclairs source de diversité génétique

    Les éclairs source de diversité génétique

    La théorie des scientifiques français est la suivante : si les bactéries du sol les plus proches de l'endroit où frappe un éclairéclair sont tuées par la puissance électrique, celles se situant à de plus grandes distances ne percevront qu'un choc atténuéatténué, se rapprochant de la force de ceux produits pour des expériences. Les membranes bactériennes rendues ainsi perméables permettraient donc le passage des brins d'ADN, exactement comme lors des manipulations en laboratoire.

    Avec l'aide de collègues physiciensphysiciens, les chercheurs ont donc soumis des bactéries à des éclairs artificiels et ont montré que des souches bactériennes tel que Pseudomonas ou E. coliE. coli intégraient des brins d'ADN lorsqu'elles étaient frappées par un éclair.

    Ce phénomène pourrait bien être à l'origine de la diversité très élevée observée chez les bactéries puisque le taux d'échange naturel d'ADN est bien trop faible pour l'expliquer.

    Timothy Vogel ajoute que les éclairs auraient également pu accélérer la vitessevitesse d'évolution de la première bactérie.