Une fois par an, les généticiens se réunissent avec des archéologues afin de confronter leurs hypothèses concernant la diffusion de l'espèce humaine sur la Terre à partir d'un territoire d'origine situé dans le Nord-Est de l'Afrique.

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    Crédits : www.cnrs.fr

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    Organisée cette année à Cold Spring Harbor Laboratory à Long Island (New York), cette réunion a donné lieu à de vives discussions.
    Un chercheur de l'Université de Stanford a présenté ses travaux qui consistent à traquer l'arborescence mondiale du chromosome Y afin de suivre les mouvementsmouvements de la population masculine au cours de la préhistoire et de l'histoire.

    Ces recherches ont permis notamment de découvrir un lignage dans la population actuelle de la Turquie dont les ancêtres ont peut-être apporté la révolution agricole de l'Anatolie pour la diffuser vers l'Europe au Néolithique.

    Spécialisé dans l'étude de l'ADN mitochondrial, hérité uniquement à travers la lignée maternelle, un chercheur a découvert une mutation génétique qui affecte le métabolisme et permet de mieux s'adapter à un climatclimat très froid.
    Or cette mutation ne s'observe qu'au sein des populations du Nord de la Sibérie et chez les Amérindiens, confirmant ainsi l'origine de la plus grande partie de la population du Nouveau Monde.

    S'appuyant sur l'hypothèse que le climat, le régime alimentaire mais aussi les maladies ou les parasitesparasites rencontrés infléchissent l'adaptation humaine, d'autres chercheurs travaillent sur la sélection génétique plus récente.

    Cet axe de recherche apparaît d'ores et déjà comme très prometteur, tant pour la compréhension de la diffusiondiffusion de l'espèceespèce humaine que pour le développement de nouveaux produits pharmaceutiques adaptés au traitement de certaines maladies liées à des aires géographiques spécifiques.