Une récente étude explore l'impact des contraceptifs oraux sur le cerveau des femmes, notamment sur les régions liées à la peur. Elle met notamment en lumière la sous-représentation des femmes dans la recherche sur l'anxiété.
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Un article publié dans Frontiers in Endocrinology a examiné les répercussions des contraceptifs oraux sur le cerveau des femmes, en se focalisant sur les zones cérébrales associées à la peur. La peur est une émotion vitale pour la survie ; cependant, une peur excessive peut conduire à des troubles anxieux. Les troubles anxieux résultent d'une gestion inappropriée de la peur. Par ailleurs, cette étude est particulièrement intéressante du seul fait qu'elle porteporte sur des femmes. En effet, les femmes sont historiquement sous-représentées dans les études sur la peur ou l'anxiété.
Les femmes sont naturellement prédisposées à la peur, encore plus celles qui prennent la pilule
L'étude a porté sur des adultes en bonne santé de 23 à 35 ans :
- 62 femmes actuellement sous contraceptifs oraux ;
- 37 femmes ayant précédemment utilisé des contraceptifs oraux ;
- 40 femmes n'ayant jamais utilisé de contraceptifs hormonaux ;
- 41 hommes.
Les analyses ont inclus des mesures du volumevolume de la matièrematière grise et de l'épaisseur corticale dans des régions du cerveau liées à la peur. Les résultats indiquent que les femmes, en comparaison avec les hommes, ont un volume de matière grise plus important dans une région impliquée dans la promotion de la peur. Les utilisatrices actuelles de contraceptifs oraux présentent une moindre épaisseur dans une zone associée à l'inhibition de la peur, tandis que celui-ci est plus épais chez les femmes n'ayant jamais utilisé de contraceptifs hormonaux.