À partir du 1er janvier 2025, un nouveau carnet de santé pour enfants entrera en vigueur. Repensé pour mieux accompagner les familles, il inclut des conseils sur le sommeil, les écrans et l’alimentation, ainsi qu’un examen obligatoire à 6 ans. Quels changements concrets ce carnet apporte-t-il aux parents, mais aussi aux professionnels de santé ?
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Un nouveau carnet de santé pour les enfants va entrer en vigueur le 1er janvier prochain. Dans cette version revue, les vingt examens de santé obligatoires sont tous détaillés, indique vendredi la direction générale de la santé (DGS) dans un communiqué.
Des messages destinés aux parents
Pour chaque âge, des repères sont proposés aux parents pour situer l'enfant dans son développement (social, cognitif, moteur), avec des messages de préventionprévention face aux « évolutions scientifiques et sociétales ».
Ils trouveront ainsi des conseils pour élever leur enfant sans violences, des tableaux sur l'introduction des aliments, des conseils concernant le sommeil ou des repères pour dépister les troubles du neurodéveloppement.
Un suivi adapté aux nouveaux besoins
Le nouveau carnet de santé intègre désormais des questions concernant la pratique d'une activité physique jusqu'à l'adolescence ainsi que l'exposition puis l'utilisation des écrans, « dans une démarche de repérage par le professionnel de santé du mésusage des écrans ».
À l’adolescence, des questions autour du repérage de l’endométriose ou de l'état psycho-affectif sont aussi au programme.
Côté surveillance médicale, un nouvel examen est rendu obligatoire à l'âge de 6 ans pour « renforcer la prévention au moment où la majorité des enfants entre à l'école primaire, notamment en matièrematière de dépistage sensoriel et des troubles du développement ».
Ce contrôle sera aussi l'occasion « de réaliser le rappel de la vaccination contre la coqueluche, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélitepoliomyélite recommandé à 6 ans », selon la DGS.
À l'occasion des examens de la 1re année de l'enfant, des messages de prévention sont transmis aux parents concernant la position de couchage, la mort inattendue du nourrisson et le syndrome du bébé secoué, liste la DGS. Le professionnel de santé apportera également des informations sur les « risques de dépression post-partumdépression post-partum pour la mère et sur l'importance des interactions parents/enfants ».
Du côté des professionnels de santé
La partie du carnet réservée aux soignants inclut dorénavant des informations sur les facteurs de risquefacteurs de risque de troubles de la vision et des conseils de repérage d'un trouble du neurodéveloppement.
Pour les vaccinations, des modifications suivent les nouvelles obligations et recommandations. La copie de ces deux doubles pages a valeur de certificatcertificat de vaccination notamment pour l'admission en collectivité d'enfants.
Un outil bientôt numérique
La dématérialisation du carnet de santé devrait être intégrée, d'ici fin 2026, dans l'espace numériquenumérique en santé (Mon Espace Santé) de l'enfant, souligne la DGS.
par Futura avec ETX Daily Up
le 30 décembre 2024
