Le stress et les menstruations ne font pas bon ménage, surtout dans un contexte sanitaire anxiogène. Une étude américaine fait un état des lieux sur les perturbations du cycle menstruel vécues par les femmes en temps de pandémie.
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Avec la pandémie, les états anxieux, les dépressions et le stress sont montés en flèche avec des conséquences directes sur la santé mentale et le bien-être des personnes, mais aussi sur leur physiologie. Les femmes sont particulièrement concernées par ces troubles qui se manifestent par des irrégularités dans le cycle menstruelcycle menstruel. Une étude publiée dans le Journal of Women's Health par l'université Northwestern de Chicago apporte une vision générale sur ces irrégularités et leur fréquence.
Le stress et l'anxiété perturbent le cycle menstruel
Les chercheurs ont analysé les résultats d'un questionnaire en ligne auquel 210 femmes, âgées de 18 à 45 ans sans maladie utérine, qui ne prennent pas de contraceptif et qui ne sont pas enceinte, ont répondu. Les participantes ont évalué un niveau de stress plus important qu'avant la pandémie. Celles dont la santé mentale est la plus touchée ont aussi rapporté des changements dans leur cycle menstruel. Pour 54 % d'entre elles, leur cycle menstruel était plus long qu'habituellement ; pour 34 % d'entre elles, ce sont les menstruations qui ont été plus longues et plus intenses. La moitié d'entre elles ont aussi vu des changements dans leurs symptômessymptômes prémenstruels.
Le stress est connu de longue date comme un facteur influençant le cycle menstruel et il n'est pas surprenant que le contexte pandémique soit associé à de tels changements. Cette étude, modeste et essentiellement menée auprès de femmes blanches qui n'occupent pas un poste directement en lien avec les malades, ne répertorie pas toutes les irrégularités vécues par les femmes durant la pandémie. De plus, si ces perturbations persistent, elles pourraient avoir des conséquences à long terme sur la santé globale des femmes et leur fertilité.