Deux semaines après la rentrée des classes, le coronavirus ne cesse de faire parler de lui. Établissements fermés, taux d'incidence en hausse... Où en est-on ?
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Le 10 septembre dernier, le porteporte-parole du gouvernement annonçait que 32 établissements scolaires et 524 classes ont dû fermer en raison du coronavirus. Des chiffres en mettre en perspective des quelque 60.000 établissements scolaires existant en France. Mais à ne tout de même pas négliger, d'autant qu'ils sont en augmentation. À noter que les parents obligés de garder leurs enfants, parce que leur classe ou établissement ne peut pas les accueillir, sont indemnisés.
Lorsqu'un cas positif se révèle dans une classe, il est isolé ainsi que ses « cas contacts ». C'est-à-dire les personnes suffisamment en contact avec lui pour avoir, peut-être, été contaminées. En fonction des résultats, la classe ou l'établissement peut être fermé. Le ministre de l'Éducation nationale se veut rassurant, expliquant que les mesures sont prises au cas par cas : « Ça peut être la fermeture d'une classe, la fermeture d'une école, la décision prise au plus près du terrain par le préfet en lien avec l'agence régionale de santé, le recteur et en collaboration avec la collectivité territoriale concernée », rapporte Les Échos.
De rentrée scolaire à rentrées universitaires
Selon le gouvernement, le taux d'incidence du Sars-CoV-2 est actuellement de 70,52. Ce taux d'incidence indique le nombre de personnes positives sur 100.000. Son seuil d'alerte a été fixé à 50 pour 100.000. Un seuil qui est donc franchi. Tandis que le taux d'occupation des lits en réanimation par des patients Covid-19 ne s'établit qu'à 9,5 %. Bien en-dessous des 140 % estimés lors du pic de la pandémie en France.
Si ces données ne sont pas particulièrement alarmantes, le point d'inquiétude réside dans leur augmentation. Ce samedi, Ouest-France mentionnait que la barre des 10.000 contaminations par jour a été franchie. En réponse, le gouvernement a annoncé quelques mesures vendredi dernier. Dont le renforcement des « circuits de dépistagedépistage » avec, par exemple, le recrutement de 2.000 personnes au sein de l'Assurance-maladie et des Agences régionales de santé (ARS) pour réaliser le traçage des cas contactscas contacts.
La duréedurée d'isolement a été raccourcie de 14 à 7 jours, ce qui correspondrait à « la durée pendant laquelle il y a un véritable risque de contagion », selon le Premier Ministre. Surtout, à une durée plus raisonnable qui serait donc mieux respectée. Ces mesures participeront peut-être à ce que la situation ne se dégrade pas davantage, à l'aubeaube des rentrées universitaires.