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La société Carmat a conçu et développé un cœur artificiel qui propose une alternative à des malades souffrant d'insuffisance cardiaque terminale. Cette bioprothèse fait l'objet d'un essai clinique de faisabilité. Dans un communiqué en date du 22 décembre 2015, l'entreprise a annoncé le décès du troisième patient qui avait reçu cette prothèse. Cet homme de 74 ans, opéré le 8 avril 2015 à l'hôpital européen Georges Pompidou, et qui était rentré à son domicile en août, est décédé le 18 décembre.
D'après l'entreprise, les analyses montrent que le décès n'est pas lié à la prothèse et le patient souffrait de différentes pathologiespathologies graves, dont une insuffisance rénaleinsuffisance rénale. Ce décès ne remet pas en cause la poursuite de l'essai, qui a pour critère de succès la survie à 30 jours après implantation de la prothèse.
L'essai en cours prévoit d'implanterimplanter un quatrième malade. En novembre, l'ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a autorisé l'élargissement des critères d'inclusion des patients dans cette étude, avec des malades nécessitant une greffe cardiaque mais dont les organes vitaux seraient moins détériorés que les premiers patients.
Les greffesgreffes souffrent d'une pénurie de donneurs en France, où environ 800 personnes sont sur liste d'attente pour une greffe cardiaque ; 423 greffes de cœur ont été réalisées en 2014.