Neuralink, spécialisée dans les neurotechnologies, lance un nouvel appel à volontaires pour tester son implant cérébral qui permettrait de contrôler un bras robotisé par la pensée. Destiné aux personnes paralysées ou atteintes de certaines déficiences ou maladies neurologiques, le projet vise à améliorer leur autonomie et pourrait traiter à terme des maladies comme la maladie de Parkinson ou l'épilepsie.
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Spécialisée dans les neurotechnologies, la start-upstart-up américaine Neuralink s'est déjà illustrée récemment en implantant une puce dans le cerveau d'un patient, lequel a pu interagir avec un ordinateurordinateur par la seule pensée. Une prochaine étape consistera à contrôler un bras articulé. Un nouvel appel à cobaye vient d'être lancé.
L'objectif est dorénavant clair, Neuralink veut permettre aux patients de contrôler un bras robotisé, par la simple force de leur pensée. Cette innovation s'inscrit dans la continuité des premiers succès de l'entreprise avec son premier patient et pionnier, Noland Arbaugh, un tétraplégiquetétraplégique capable de jouer aux échecs sur un ordinateur grâce à l'implant qui lui a été greffé au cerveau.
Noland Arbaugh est le premier patient à bénéficier de la technologie d'implants cérébraux connectés de Neuralink. © Neuralink / X (Twitter)
Les inscriptions sont ouvertes pour les nouveaux volontaires
Neuralink va donc expérimenter ce nouvel essai de faisabilité visant à étendre le contrôle de l'interface cerveau-ordinateur à l'aide de l'implant N1 à un bras robotiquerobotique d'assistance expérimental. En cas de succès, cette technologie pourrait révolutionner l'autonomieautonomie des personnes paralysées.
Les inscriptions sont ouvertes aux citoyens américains, canadiens et britanniques, majeurs et qui souffrent de quadriplégie, paraplégie, déficience visuelle ou cécité, trouble de la parole ou bien incapacité ou difficulté à parler, déficience auditive ou surdité, ou amputation d'un membre majeur. Les victimes d'une lésion de la moelle épinière cervicale ou d'une sclérose latérale amyotrophiquesclérose latérale amyotrophique (SLASLA) sont également éligibles.
Pour rappel, le but ultime de Neuralink est de permettre à des personnes handicapées de contrôler divers dispositifs par la pensée. À plus long terme, cette technologie pourrait également aider à traiter la maladie de Parkinson ou l'épilepsie.