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Aujourd'hui, l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle cérébrale (IRMf) permet de diagnostiquer des tumeurs ou des anévrismes. Demain peut-être, grâce aux travaux d'une équipe du California Institute of Technology (Caltech, États-Unis), cet examen permettra-t-il de pointer les patients souffrant d'autismeautisme, de schizophrénieschizophrénie ou même d'anxiété.
Première étape : parvenir à évaluer le QI d'une personne à partir d'une image produite par IRMf. Rappelons que cette technique d'imagerie cérébrale montre l'activité des différentes aires du cerveaucerveau en détectant des changements dans les flux sanguins. Et selon les conclusions des chercheurs américains, l'intelligence d’un individu peut se lire dans l'activité de son cerveau, même lorsque celui-ci n'est pas sollicité.
Conscients du fait que le QI ne reflète peut-être pas suffisamment bien le niveau d’intelligence d’une personne, les chercheurs américains ont également fourni à leur algorithme des données relatives aux scores obtenus par les personnes sur différentes tâches cognitives. © Maria, Fotolia
Une technique à améliorer
Pour arriver à ces conclusions, ils ont fait appel à un algorithme d'apprentissage automatique. Ils lui ont présenté quelque 900 images de cerveau, leur faisant correspondre un score de QI. L'algorithme s'est alors montré capable d'estimer les QI de manière « statistiquement significative ».
Les erreurs observées sont notamment attribuées à la relative piètre qualité des images données par l'IRMf. Ainsi les chercheurs les qualifient-ils « d'images grossières et bruyantes de ce qu'il se passe dans un cerveau ». Mais ils ont bon espoir de pouvoir encore améliorer leur méthode. Ils ont ainsi déjà commencé à « nourrir » l'algorithme d'autres informations que celles données par le QI concernant le niveau d'intelligenceintelligence des personnes testées.