Les chances de guérison d’un cancer sont souvent fortement liées à la précocité du diagnostic. Et si des symptômes tels que des douleurs, des ballonnements, ou encore une sensation de satiété rapide, pouvaient permettre de détecter un cancer des ovaires ?
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Le cancer de l’ovaire est la 8e cause de cancer chez la femme en France, avec 5 348 nouveaux cas en 2023. L'âge médian de la patiente au diagnostic est de 62 ans, et si 90 % des femmes diagnostiquées à un stade précoce (stade I) survivent plus de 5 ans, ce taux chute à 39 % pour celles dont le diagnostic est fait à un stade avancé (stade III). Malheureusement, la détection précoce est rendue difficile par des symptômes souvent flous.
25 % des femmes touchées sont diagnostiquées grâce à ces symptômes
Selon une analyse de données publiée dans l'International Journal of Gynecological Cancer, une femme touchée sur quatre pourrait détecter un cancer ovarien à un stade précoce grâce à une symptomatologie précise. Ces symptômes sont des douleurs, des gonflements de l’abdomen associés à des ballonnements et une sensation de satiété rapide après le début d'un repas.
En cas d'observation de ces signes, un diagnostic peut être déclenché, et certains pays comme le Royaume-Uni le pratiquent déjà depuis 2011. Les femmes bénéficient ainsi d'une analyse sanguine de la protéineprotéine CA125, et passent une échographieéchographie : en cas de résultats anormaux, elles sont rapidement orientées vers un gynécologuegynécologue. D'après cette étude, 60 % des femmes diagnostiquées grâce à cette symptomatologie ont pu bénéficier d'une ablationablation complète du tissu cancéreux.
Ces résultats remettent en question l'hypothèse selon laquelle la maladie devrait toujours être considérée comme étant à un stade avancé chez les femmes présentant ces symptômes. Ils soulignent également l'importance de sensibiliser les femmes aux symptômes du cancer de l'ovaire, en vue de faciliter le diagnostic précoce, élément crucial pour améliorer les chances de guérisonguérison.
