au sommaire
D’après les informations fournies par Shionogi, qui commercialise l'Osphéna, 64 millions d'Américaines sont concernées par la dyspareunie. Cependant, pour l’obstétricienne Lorena Wissner-Greene, seules 10 % des femmes ménopausées auraient vraiment besoin d'Osphéna. © SalFalko, Flickr, cc by nc 2.0
Conçue et commercialisée par la compagnie pharmaceutique japonaise Shionogi, l'Osphéna est présentée comme le nouveau Viagra féminin. Cette médication n'est pourtant pas destinée à toutes les femmes, mais est préconisée uniquement pour celles souffrant de dyspareunie, une pathologie se caractérisant par des douleurs au cours des rapports sexuels. Cette maladie est due à un déficit en œstrogènes qui intervient assez fréquemment lors de la ménopauseménopause.
L'Osphéna contient des œstrogènesœstrogènes qui assouplissent les tissus et augmentent les sécrétionssécrétions. Cela permet de limiter les sécheresses vaginales pouvant survenir lors de la ménopause. Grâce à cette pilule, les femmes atteintes de dyspareunie souffriraient moins et ressentiraient plus de plaisir lors des relations intimes. Ce médicament n'est donc pas véritablement un Viagra pour femmes, car il ne contrôle pas la composante physiologique du désir. En revanche, il réduirait les douleurs et permettrait d'améliorer indirectement la libidolibido.
Cependant, l'utilisation de ce médicament ne doit pas être prise à la légère et peut entraîner des effets secondaires. En effet, la prise d'Osphéna augmenterait les risques d'infection urinaire et pourrait favoriser l'apparition de caillots sanguins.