La pandémie a eu des répercussions profondes sur la santé mentale des individus, particulièrement chez les jeunes femmes. Santé publique France fait état de l'augmentation des cas de détresse mentale et de comportements suicidaires, soulignant l'importance d'une stratégie de prévention efficace.
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La crise sanitairecrise sanitaire a déclenché une décroissance de la santé mentale à l'échelle mondiale. En France, une hausse des idées et tentatives de suicide a été observée par Santé publique France. Cette situation alarmante a renforcé la nécessité d'une surveillance accrue et d'interventions ciblées de préventionprévention.
Une hausse des tentatives de suicide, mais pas des décès par suicide
Depuis l'automneautomne 2020, on note une dégradation constante de la santé mentale, marquée par une augmentation des urgences liées à des idées et tentatives de suicide, surtout chez les jeunes femmes. Bien que la crise sanitaire soit un facteur probable, d'autres éléments comme les difficultés économiques ou les enjeux environnementaux pourraient également influencer cette tendance.
Avant la pandémie, les taux d'hospitalisation pour tentative de suicide étaient en baisse, mais la période 2020-2021 a inversé cette tendance, surtout chez les jeunes filles et femmes. Malgré cela, les taux de mortalité par suicide n'ont pas connu de hausse significative jusqu'en mars 2021.
Cette situation révèle des disparités régionales notables. Par exemple, en Corse, le taux d'hospitalisation était de 70 pour 100 000 habitants, contre 268 le département des Hauts-de-France. Ces différences soulignent l'importance d'une approche adaptée à chaque région. La prévention du suicide s'impose donc comme une priorité de santé publique. Santé publique France joue un rôle crucial à travers des initiatives telles que le dispositif VigilanS et le numéro national de prévention du suicide (3114).