Paléolithique

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Paléolithique : photos

Visitez avec nous l’extraordinaire grotte Chauvet-Pont d’Arc, que les ours ont longuement fréquentée et que les Hommes ont beaucoup appréciée aussi, entre (environ) 36 000 ans et 26 000 ans avant l’époque actuelle. Durant ces quelque dix milliers d’années, en deux grandes phases d’occupation, pendant l’Aurignacien (autour de -30 000 ans) et le Gravettien (vers -26 000 ans), des Hommes ont laissé là des œuvres paléolithiques qui bouleversent le visiteur mais aussi les connaissances scientifiques.Les superbes fresques, découvertes le 18 décembre 1994 par Jean-Marie Chauvet et ses compagnons dans la vallée de l’Ardèche, ne sont pas des « dessins préhistoriques » mais des œuvres d’art, réalisées par d’authentiques artistes. Leurs techniques étaient élaborées : estompe pour reproduire la forme des animaux, détourage pour préciser les contours, représentation de la perspective, tout cela réalisé par la gravure, le fusain et la peinture rouge (ou jaune dans deux cas).Les sujets aussi, avec 430 animaux d’espèces variées (des bisons, des rhinocéros, des félins…), dont la plupart ne faisaient pas partie des tableaux de chasse habituels de ces Hommes, ainsi que des représentations mi-humaines mi-animales, témoignent aussi de l’abstraction à l’origine de ces œuvres. Impossible à ouvrir au public, ce qui aurait mené au désastre de Lascaux, cette grotte unique au monde, inscrite au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, devait être montrée.C’est pourquoi, durant huit ans, ont été réalisés deux bâtiments, « la galerie de l’Aurignacien », pour donner à comprendre les activités humaines de ce lieu, et « la caverne du Pont d’Arc », c’est-à-dire une réplique d’une partie de la grotte et de ses fresques. Voici donc, en images, le meilleur de ces œuvres pariétales.

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Grotte Chauvet : l'art pariétal dans toute sa splendeur

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• 07/06/2024

L'Institut national de recherches archéologiques (Inrap) a vu le jour en 2002. Cet organisme public français, placé sous la tutelle du ministère de la Culture et de la recherche, a trois missions. La première est la réalisation de diagnostics et de fouilles archéologiques sur des sites devant faire l’objet d’un aménagement de territoire, par exemple avant la construction d’une autoroute ou d’une nouvelle ligne ferroviaire. La deuxième consiste à exploiter scientifiquement les résultats obtenus et donc à étudier en détail et à replacer dans un contexte les différentes trouvailles. Ces deux premières missions correspondent plutôt à un travail de recherches. La troisième est plus didactique. L’Inrap se doit en effet de valoriser et de diffuser l’archéologie. En une décennie, 16.971 diagnostics ont été réalisés sur une surface de 112.241 hectares. Ils ont donné lieu à 2.237 fouilles dont certaines ont mis au jour de remarquables traces du passé. Des connaissances acquises sur des périodes de l’histoire comprises entre le Paléolithique et la première moitié du XXe siècle ont ainsi été renouvelées. Les photographies de cette galerie vous présentent quelques-unes des plus belles découvertes.

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Archéologie : les 10 ans de l'Inrap en images

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• 25/05/2012